Aucun bruit, juste le silence de la foret. Snow, assis en tailleur à même le sol, avait les yeux clos. Son ouie, quant à lui, restait attentif à tout son pouvant trahir la présence d'une proie potentielle. Tout autour de lui, le vent se perdait dans les branches et venait s'écraser, deci-delà, sur la terre encore humide, et soulevait de temps en temps, une famille de feuille morte. Son souffle était le seul bruit étranger à cette nature si tranquille. Puis, au loin, un léger craquement se fit entendre, suivi d'un souffle profond. Snow se concentra encore plus sérieusement dans la direction des sons. Il put distinger le son de sabots de petite taille. Alors, dans un silence complet, il se redressa, se mit sur la pointe des pieds et commença à s'approcher de l'animal.
Ses pas ne faisaient aucun bruit, et ne laissaient que de fines empreintes, tels que tous les danceurs de l'eau savaient le faire (Vive G.R.R. Martin). Et dans un silence complet il arriva dans le dos de la jeune proie. Une jeune biche broutait une touffe d'herbe maigre, seule survivante du dernier hiver. Snow prit une position accroupie. Il porta sa main à son épée, mais se dit que le poids de celle-ci serait plus un désavantage. Il préféra reporter son choix sur sa dague, mais si celle ci lui permettrait de pouvoir gagner en magnabilité, il faudrait malgré tout être encore plus précis dans son attaque. Il ferma un instant les yeux pour ne pas être troublé par des éléments visuels parasites, puis les ouvrit d'un seul coup, analysa en un éclair la situation, la distance le séparant de sa proie, et bondit comme un felin.
La grâce du mouvement, pouvait laisser penser que le coup ne serait pas assez fort pour blesser suffisament la bête. Mais cela n'en fut rien. Car toute la technique des Danceurs de L'eau n'est point de battre par la force, mais par l'agilité et la précision. Snow passa juste a coté de sa proie, paressant presque la manquer. La bête entandant le bruit sourd de la chute de Snow à ses cotés, s'élança dans une fuite rapide, mais elle ne fit pas une vingtaine de pied, avant de s'écrouler à terre, la carotide trancher.
Snow alla vers la proie, et lui assena le coup fatal d'une simple geste. Puis le plus rapidement possible la vida et se débarassa des organes qui risquaient de faire tourner la viande.
Puis il prit le temps de réfléchir sur la marche à suivre à présent, établir son camp et commencer à préparer le diner, ou prélever la viande necessaire, et repartir plus loin.
Mais pendant sa réfléxion, il fut pris de douleur à la poitrine. Il le savait, combien de temps lui restait t'il encore avant ...
Il fut interrompu dans ses réfléxions par des bruit de pas, non loin de lui ...