2 Février, une soirée très... sabbatique.

Emerita vit Hélène sortir et le meunier la suivre discrètement
elle aurait aimer les suivre pour voir se qu'il mijotait mais elle ne pouvait se permettre de s'absenter encore une fois.
Elle se dirigea vers le seigneur Farhell et Dame Blanche

"Bonsoir Seigneur Farhell
j'espère que vous passé une bonne soirée?
Je n'étais pas au courant que le seigneur de Retz avait fait appel a un amis pour diriger son domaine"

Farhell afficha un sourire étincellant, une mine totalement décontracté et festive.
Il observa la jeune femme qui venait arrivée et se mit à rire d'un air charmeur.

- Je vous avouerais, chère Dame, que ce fut un heureux concours de circonstances ! Déclara-t-il tout aussi jovial. Mes obligations m'ont amener jusque dans ce beau pays. Le seigneur de Retz et moi sommes amis depuis longtemps, bien que nos status respectifs nous empêchent de nous entretenir aussi souvent que nous le voudrions. Ainsi en venant accomplir mon devoir en ces lieux, et apprennant que mon cher ami s'en allait braver les dangereux chemin des Croisades, ce qui est tout à son honneur, j'ai eu l'envie de lui venir en aide à ma manière.
Et si je puis me permettre, d'où venez vous madame ? Votre teint et votre beauté est fort peu habituelle dans nos contrées.

Blanche afficha le même sourire que lui, et répliqua vivement :

- ça alors ! c'est vraiment merveilleux !

puis, sans demander son reste plus longtemps, elle effectua une petite reverance, et se hâta à travers la pièce, dans l'espoir de s'entretenir avec son mari.

Emerita salua Dame de Retz qui partait et se tourna vers le seigneur Farhell
Elle lui rendit son sourire et rougit un petit peu au compliment

"Je vous remercie du compliment.
Je viens du Maroc, mon époux ma ramené après sa victoire sur mon père.

Sinon je ne pense pas que Dame de Retz est tellement besoin d'aide pour diriger le domaine."

Farhell ne quitta pas le moins du monde son sourire et son allure assuree. Il observa Blanche partir en la detaillant une lueur de malice dans les yeux, puis se retourna vers Emerita.

- Noble Dame, l'epouse mon valeureux ami, Gilles de Retz est certes une femme intelligente et vive, mais il me semble que quelqu'un tel que moi sera plus apte a vous defendre contre... toutes sortes de maux et dangers !

Sur ce, il se detacha d'elle en inclinant respectueusement la tete vers elle.
En faisant un petit tour d'horzon, il remarqua une religieuse alla directement se presenter a elle.

- bien le bonjour ma Soeur. declara-t- il d'un air noble. quelle joie de voir que le seigneur est ici parmi nous par le biais de votre merveilleuse presence !

Livia pénètra dans la salle et dit d'un ton surpris
Tient un unique homme dans cet océan de femme. Bonsoir monseigneur, souffrez qu'une simple suivante vous interroge si hardiement mais qui êtes vous donc, je ne croit pas avoir déjà eut l'honneur de vous rencontrer?


Livia savait comment manier l'esprit souvent irritable des hommes malgré sa répulsion envers la gente masculine. En son for interrieur elle ne les considéraient que comme vermine à exterminer. L'homme qui possèderait à la fois son coeur et son corps n'était pas encore né ni même encore imaginé, comme elle se plaisait à se le dire

-"Bien le bonjour, Sir Farhell, je suis également heureuse de pouvoir enfin vous parler... Je vous pris d'excuser ma curiosité, mais je me demandais pour quelles raisons le seigneur de Retz a fait appel à vous pour aider sa femme... êtes vous une ancienne de ses connaissances, ou de la famille lointaine peut être?
Enfin cela n'a pas grande importance, si le seigneur vous a choisit c'est certainement que vosu avez les compétences pour!
J'espère que vous viendrez me rendre visite à l'abbaye de temps en temps."

Eve avait dit cette dernière phrase par pure politesse. En effet, voici une nouvelle personne dont elle ne savait que penser... *Et s'il voulait profiter de l'absence pour lui prendre le pouvoir?* non, non, voyons, pourquoi se mettait elle à penser de telles choses?

toujours aussi souriant [ ] Sir Farhell répondit d'une voix profonde (et terriblement sensuelle mwahahaha)

- Oh oui, Gilles et moi sommes de très, très vieux amis.
Je me ferais une joie et un devoir de venir en personne visiter votre abbaye, qui selon les dires, est une splendeur ! Vous ne tarderez pas à entendre parler de moi, je vous le garantie.
puis je me permettre de vous demander votre nom, aimable soeur ?

Blanche observait ce Sir Farhell d'une oeil discrèet mais néanmoins méfiant.
Son mari était si occupé à cet instant, qu'elle ne put lui adresser un mot.
Mais à présent qu'il était là.. la décision de son époux resterait inchangée.

Aussi décida-t-elle de sortir, histoire de faire un tour d'horizon de ce qui étaient ses plans en tout premiers lieux.

-"Oh pardonnez moi, je ne me suis même pas présentée! Je m'appelle Eve. Eve Deden. Et je serais heureuse de vous faire visiter l'abbaye, qui est en certainement telle que les dires le disent"

Eve se contenta de cette réponse car elle savait que cet homme, qui semblait très croyant, serait déçu s'il connaissait le vrai avis qu'elle avait sur la question. Elle espérait juste qu'il ne lui pose pas plus de questions, parce qu'elle n'aurait pu mentir sur ce sujet: il l'aurait certainement totu de suite remarqué...

Evan inclina à nouveau respectueusement la tête à l'attention de la jeune femme.

Son sourire se fit plus discret, mais les traits finement dessinés de son visage lui donnaient un magnétisme incroyable, mais sans égal avec le noir enivrant de ses yeux.
Un regard noir de mystère qui sembla sonder la religieuse un instant.
Il demeura silencieux puis reprit.

- Deden hein ? Hum, et bien, ma chère Soeur, nous nous croiseront sous peu dans votre splendide abbaye.

Il la salua, puis s'en retourna, s'effaçant dans la masse des invités.

Mais que ce passait-il ? Pétale avait passé son temps plus ou moins seule, regardant et écoutant de loin les discutions. Elle avait appris d'intéressantes choses. Hélas, il y avait un désavantage de poid : Sir Farhell. Elle n'avait pas entendu dire que Sir de Retz allait être "remplacé" par un autre Seigneur, pour Pétale, il faisait bien assez confiance à Blanche. Des idées sanguinaires lui traversèrent l'esprit mais dans le château de sa meilleure amie, elle ne pouvait rien faire, ce ne serait pas correct. Mais il fallait absolument qu'elle parle à Blache. Et puis le meunier ne lui inspirait rien qui vaille. Pétale voulait faire part de ses doutes et idées à Dame Blanche mais jusqu'à présent elle n'avait même pas eu l'occasion d'au moins la saluer. Elle ferma légèrement les yeux et essaya de faire comme lorsqu'enfant, Blanche et elle voulaient se parler, toutefois, cela faisait un long moment qu'elle n'avait pas fait de télépathie, elle ne pourrait pas lui dire grand chose mais elle tenta quand même.


** Blanche, si tu m'entends, rejoins moi, j'ai besoin de te parler**


Pétale ouvrit soudainement les yeux. Elle ne savait pas si cela avait marché mais elle espérait.

* Il faut absolument que je lui parle ! Ces deux hommes pourraient bien creer quelques problèmes ... *

Pétale alla se chercher un verre de champagne en attendant de voir le résultat de son bref appel.