Larme de pétale [*Larme d'écrivain de fanfictions*]

En effet mes chères soeurs, je n'écris pas que des poèmes, il m'arrive également de mettre sur parchemin quelques écrits ...

Ici, je vous mettrais toutes mes fanfictions qui sont toutes en rapport avec Harry Potter. De plus, la plupart sont des OS ce qui ne prendra pas trop de place et sera bien plus pratique ...

La première fic que j'aimerai vous faire partager, est une fiction en 2 partie. Si je devais faire un résumé, le voici :
Hermione a un admirateur secret, elle reçoit d'une colombe un parchemin et ... une orchidée. A la suite de ceci, se passent au collège de Poudlard des choses étranges. Je ne continue pas plus et vous laisse découvrir ...



[#1° Partie#]

C'est dans une cellule d'Azkaban qu'elle se remémorait ces souvenirs. Les détraqueurs ne réduisaient ses nuits en véritables cauchemars, ou plutôt en souvenirs morbides. Tout à commencer lorsqu'elle avait reçu ce cadeau empoisonné.



C'était un beau matin de novembre. La fraicheur se faisait de plus en plus récente au château de Poudlard, à l'approche de l'hiver. Ce matin là, Hermione se leva sous le bruit d'un coup de bec. Elle sortit de l'endroit chaud qu'était son lit pour regarder la cause du réveil. Elle vit alors une colombe d'un blanc pur qui frappait au plus proche des carreaux. Hermione lui ouvrit et l'oiseau se posa doucement sur son bras.
- Que veux tu chère colombe ? murmura la jeune Gryffondor de peur de réveillé ses camarades de chambre.
L'oiseau lui tendit alors sa patte où y était attachée une enveloppe bleu ciel. Hermione la prit tandis que la colombe rebroussait chemin. Elle ouvrit l'enveloppe à l'aide de sa lime à ongle. Elle y trouva une fleur, une orchidée aussi blanche que la colombe, ainsi qu'un parchemin nacré. Elle l'a lit alors :

Belle Gryffondor,
Voici la plus belle des fleurs qui jamais de s'éteindra apportée par le plus pur des oiseaux pour une femme que j'admire énormément à la fois pour sa beauté et pour son intelligence.
Milles baisers d'un admirateur secret.

A cette lecture, Hermione rougit. Elle avait un admirateur secret qui venait de lui envoyer une magnifique fleur. Elle lut et relut de multiples fois la lettre. Une fois connue par coeur, elle posa délicatement la fleur et la lettre sur sa petite table de chevet et se recoucha. Elle ne mit pas longtemps à se rendormir.
Au son de son réveil, elle ouvrit dessuite les yeux. La première chose qu'elle fit fut de regarder sa table de chevet. Ce n'était donc pas un rêve. Y était posé sa baguette magique ainsi qu'un lettre et une fleur. Elle alla chercher un vase rempli d'eau afin d'y mettre la fleur mais elle ne semblait pas vouloir aller dans l'eau parce que lorsqu'Hermione tentait de l'y mettre, l'orchidée disparaissait pour se poser en douceur sur la table. Hermione abandonna et partit pour la salle de bain prendre une douche. Une fois prise, elle se dirigea vers son armoir. Elle en sortit son uniforme et s'en vétit. Enfin, elle mit l'orchidée dans la poche de sa robe ainsi que sa baguette. La fleur provoquait comme un magnétisme qu'elle ne pouvait expliquer, toutefois, elle pensait que peut être celle ci lui porterait bonheur, qui sait ?
La journée se passa à ravir. Aucune dispute avec Ron ou Harry, aucun cours avec le moindre Serpentard, autant élèves que porfesseur et aucun problème apparent sauf qu'Hermione ne savaitt pourquoi elle se sentait pousser par une rage annormale envers Ginny. La jeune rousse était pourtant sa meilleure amie mais Hermione lui en voulait pour un motif inconnu. Elle ne pouvait s'empêcher de la regarder méchamment, hargneusement. Hermione décida, ce jour là, d'aller se coucher tôt après manger. Elle s'endormit très vite.

"Il était tard, la lune brillant de mille feux. Hermione n'avait pas l'impression qu'il n'y avait qu'elle même dans son esprit. C'était comme si deux personnes aux idées contradictoires se disputaient en elle, comme pour Ginny, elle, elle l'adorait, la trouvait adorable, alors que l'autre, ne pouvait pas la supporter et ne l'aimait pas. Pour tirer ça au clair, elle décida d'aller marcher. Elle sortit de la salle commune et marcha, marcha. Elle attérit, elle ne sut comment, sur la tour d'Astronomie. Elle s'assit sur le bord, fesant le vide dans sa tête. Puis, comme si le second elle même prit le contrôle de ses faits et gestes, comme si une force invisible lui obligeait à bouger, elle alla vers les cuisines. Là, elle chatouilla la poire du tableau qui se mit à pivoter. Hermione se retrouva face à pleins d'elfes de maison. L'un d'eux s'approcha et demanda :
- Miss, auriez vous besoin de quelque chose ? A manger peut être ?
- Non, elfe. Je voudrais juste un couteau.
- Êtes vous sûr Miss ? demanda l'elfe soudainement appeuré par cette étrange requête.
- Totalement.
L'elfe, ne pouvant désobéir, alla chercher un couteau et l'apporta à Hermione. Mais il continua :
- Ne vous blessez pas Miss et faites attention à ne blessez personne.
- Ne t'inquiète pas. Je fairais très très attention.
Et elle sourit sadiquement. Hermione n'avait plus de contrôle sur elle même. Elle était comme spectatrice de ses faits et gestes dirigés par une autre force, un autre esprit. Son corps se dirigea vers la tour Gryffondor. Hermione savait se qui allait se passer, elle était consciente de se que son autre elle allait faire mais malgrès ses pleures intérieurs, elle ne pouvait rien faire, elle n'était plus maître d'elle même. Elle entra, la pièce était vide. Elle se dirigea vers le dortoire des filles sixième année. Elle poussa la porte et vit que tout le monde dormait.
- Ne fais pas ça, s'il te plaît, ne le fais pas. Elle n'a rien fait, s'il te plaît, Seigneur, aidez moi. priait Hermione.
Mais rien n'y fit. Ses jambes l'emmena vers la douce rousse endormie, innocente et enfantine. La main d'Hermione qui tenait le couteau se leva. Il alla se planter dans l'abdomen de la jeune fille alors plongée dans un sommeil éternel. Hermione pleurait."

Un cri retentit. Hermione venait d'être réveillée d'un mauvais cauchemar. Elle partit toutes en direction du cri. Elle entra dans le dortoir des filles de sixième année. Hermione vit les jeunes filles effrayées. Elle s'approcha et vit, sur son lit, Ginny pleine de sang, une plaie dans le coeur de la jeune fille. Hermione fut prise de terribles sanglots. Elle prit la jeune fille dans ses bras, se balançant d'avant en arrière, la tête de Ginny sur sa poitrine. Elle n'en croyait pas ses yeux, sa meilleure amie, assassinée. Elle se rappela alors son étrange rêve. Ce n'était pas possible ! Et elle pleura deux fois plus. Le cri avait attiré beaucoup de monde. AInsi, Ron et Harry arrivèrent.
- Que se passe t-il ici ? demanda Harry.
C'est alors que ses yeux se posèrent sur sa meilleure amie et Ginny. Il accourut suivi par Ron qui commençait à comprendre. Des larmes perlèrent alors aux coins de ses yeux. Harry prit Hermione dans ses bras, pleurant avec elle, tandis que Ron avait pris la relève en prenant sa soeur contre lui, pleurant à chaude larme et l'embrassant de multiples baisés sur le front de la jeune défunte. Alertée par tout ce bruit, Minerva McGonagal entra en trombe dans le dortoir. Il y avait pratiquement toute la tour Gryffondor rassemblée et la directrice adjoint eut du mal à se tracer un chemin. Une fois arrivée, elle trouva les quatre enfants, dans les bras les uns des autres, tous quatre ayant du sang de Ginny. Elle fit appeler Dumbledore. A partir de là, Hermione ne se souvint de rien.

Elle se réveilla dans un lit à l'infirmerie, Harry et Ron à ses côtés. Ils avaient les yeux rougis.
- Tu nous a fait peur Hermione, murmura Harry. Tu t'es évanouie devant le corps de Ginny, dans mes bras, il y a maintenant deux jours.
A ce souvenir, Hermione étouffa un sanglot. Elle se rappelait maintenant que la jeune Gryffondor avait été assassinée.
- Je te jure que si je sais qui c'est, l'enfer serait un véritable paradis face à ma fureur. chuchota Ron, incapable de parler plus haut.
- Quand son les obsèques ? demanda Hermione doucement à Harry.
- Elles sont demain. J'y vais avec Ron et sa famille.
- Je viens aussi. Quelqu'un sait qui lui a fait ça ?
- Non. En tout cas, cela ne peut être que qu'une personne de Gryffondor. répondit Harry.
- J'ai peure, sanglota Hermione.
Harry la prit dans ses bras. Ainsi passa l'après midi. Hermione put sortir pour le repas du soir. Elle se alla dans la Gande Salle avec ses deux meilleurs amis. Sur leur passage, on entendit divers "toutes mes condoléhence", "je suis navré" et autres. Dans la Grande Salle, le silence reignait en maître surtout chez les Gryffondor. Des draperies noires avaient été installées. Tout le collège était en deuil autant élèves que professeurs que fantômes et que portraits. Hermione ne mangea rien. A la fin du repas plutôt morne, Dumbledore se leva.
- Chers élèves et professeurs. La nouvelle a fait le tour de Poudlard. Vous êtes tous au courant que la jeune Virginia Weasley, en sixième année de Gryffondor a été assassinée il y a maintenant deux jours. Je tenais à dire deux mots sur elle. Elle était une sorcière brillante, gentille, ayant le coeur sur la main. Elle était une jeune fille exemplaire. Je voudrais vous prévenir que si jamais j'apprends qui a commis ce meurtre, autant fille que garçon, autant Serpentard que Gryffondor, cette personne sera dessuite envoyée à Azkaban attendant son jugement. Maintenant, bonne nuit.
Tous partirent se coucher. Harry, Ron et Hermione était sur un canapé de la salle commune. Ron ne soufflait mot, Hermione allongée, la tête sur ses genoux, il lui caressait les cheveux. Harry, lui, regardait la cheminée, les yeux perdus dans les flammes. Soudain, il dit :
- J'en ai marre ! D'abord mes parents, ensuite Cédric, après Sirius et maintenant Ginny. A croire que toutes les personnes qui me cotoyent sont destinées à mourrir.
Sur ce, il se leva ert partit dans son dortoir sans que personne ne puisse le retenir ou lui dire quoi que ce soit.
Au bout d'un certain moment, Ron dit à Hermione qu'il allait se coucher.
Hermione angoissait à rester seule. Elle avait peur qu'il lui arrive quelque chose. Depuis la mort de Ginny, elle n'avait pas repensé à son rêve et ne voulait plus y penser. Elle alla dans son dortoir pour la première fois depuis son évanouissement. Elle vétit sa chemise de nuit et ses yeux se posèrent sur sa table de chevet. Elle y vit l'orchidée mais détourna son regard et se coucha.
Il était tard dans la nuit, Hermione ne dormait toujours pas, prise d'angoisse. Elle se leva alors et se dirigea hors de la salle commune. Elle alla vers le dortoir des garçons. Une fois devant la porte, elle la poussa. Elle vit Seamus, Dean et Neville dans un sommeil doux et calme. Ron, lui, avait un sommeil agité. Harry ne dormait pas. Elle s'assit au bord de son lit regardant tour à tour ses deux meilleurs amis. Hermione regarda le Survivant qui lui fit un signe de tête. Elle se leva et doucement, elle réveilla Ron qui semblait faire un très mauvais cauchemar.
- Que fais tu ici ? Pourquoi ne dors tu pas et pourquoi m'as tu réveillé ? demanda Ron à peine après avoir ouvert les yeux.
- Je n'arrivais pas à dormir. Je t'ai réveillé parce que tu avais l'air de faire un cauchemar et je suis là parce que j'ai peur toute seule.
Il la prit dans ses bras.
- Tu veux dormir ici ? proposa Harry.
Elle hocha timidement la tête. Elle alla alors dans le lit de Harry et s'allongea avec lui. Il l'entoura de ses bras protecteurs. Elle avait sa tête contre son torse et lui dans ses cheveux. Sa chaleur la réconfortait. Ron les regardait. Il embrassa Hermione sur le front et retourna dans son lit. Ils s'endormirent rapidement.

Un bruit, aux carreaux. Hermione se réveilla dans les bras d'Harry. Elle entendait des coups à la fenêtre. Elle se dégagea de son meilleur ami et regarda la cause du bruit. La colombe. Elle alla lui ouvrir discètement. L'oiseau se posa une nouvelle fois avec délicatesse. Hermione retira l'enveloppe et une fois de plus, la jolie colombe s'envola. Hermione découvrit, en ouvrant l'enveloppe, une nouvelle lettre et une nouvelle orchidée.

Belle Hermione,
C'est encore ton admirateur secret. Je voulais te dire à quel point j'étais désolé pour le décé de ta meilleure amie Ginny Weasley. Je voulais te donner rendez-vous afin que tu découvre mon visage. Je te propose ce soir, vers dix neuf heure, au grand chêne du parc. N'essaye pas de me répondre, je verrai si tu es venu ou pas. Je t'attendrai avec impatience magnifique jeune femme.
Mille et un baisés chère dulcinée.

Hermione prit la lettre et la fleur et décida d'aller se préparer pour l'enterrement de Ginny. Elle retourna dans son dortoir après un dernier regard pour ses meilleurs amis. Elle prit un douche et s'habilla d'une robe noire, simple, accrochant la dernière orchidée reçue. Elle se fit un chignon et, pour une fois, se maquilla. Elle mit du crayon noir sous ses yeux et de l'ombre à paupillère sombre. Elle descendit ainsi dans la grande salle où les draperies étaient restées. Harry et Ron descendirent quelques minutes plus tard. Personne ne parlait. Soudain, la voix de Dumbledore résonna dans la pièce.
- Aujourd'hui, il n'y aura aucun cours. Toutefois, ce qui veullent aller à l'enterrement de la jeune défunte Ginny, la table de Gryffondor est un portoloin.
La plupart du collège vint poser un doigt sur la table. Elle se sentit alors comme emporter par un crochet, tirer par le nombril. Ils se retrouvèrent dans un grand cimetière où sept têtes rousses attendaient. Elle s'avance vers Molly, Arthur, Fred, Georges, Charlie, Bill et Percy et fit dans un sanglot :
- Je suis vraiment désolée.
Ses larmes coulantes, Mrs Wealsey me prit dans ses bras. L'enterrement commença. Un sorcier-prêtre parlait de l'enfer, du paradis, de l'au-delà. Vint le moment des denières paroles. Elle fut la première à vouloir dire quelques mots sur ma meilleure amie. Elle se mit devant tout le monde, devant la famille de Ginny, ses amis, ses professeurs, ses camarades de collège.
- Je n'ai pas grand chose à dire sur Ginny. Nous nous voyions tous les jours, nous confions tous nos moindre secrets, nos craintes, nos bonheurs. Ginny était ma meilleure amie, ma petite soeur. C'était une fille bien. Elle était une fille au grand coeur, probablement plus grand que chacun des notres additionnait, multipliait et je n'exagère pas. Cette fille était toujours à l'écoute de tout le monde, toujours prête à aider, toujours là, pour réconforter. Elle trouvait toujours les mots qui embélissaient notre journée. Je ne sais à cause de qui ni pourquoi elle est décédée mais celui qui l'a fait ne doit vraiment pas avoir de coeur. Quelle personne peut être assez cruelle pour assassiner un ange ? Ma chère Ginny, si tu m'entends de là haut, de ton nuage, saches que je t'aime comme ma petite soeur, que tu seras toujours dans mon coeur et dans celui de beaucoup ici présent. Et qu'à jamais, tu vas me manquer.
Sur ce, elle éclata en sanglots.

L'orchidée

[#2° et dernière partie#]


Le reste de l'enterrement se passa dans le plus grand silence, accompagné seulement par quelques sanglots. Les élèves retournèrent au château vers dix sept heures. Hermione se sentait comme dans son rêve précédent la mort de la jeune Gryffondor. Elle avait l'impression de partager son corps. Elle, était triste, mais un autre esprit était ni content ni triste, juste satisfait. Ce sentiment était bizarre. Hermione se souvenait de son rendez-vous avec son admirateur secret au grand chêne à dix neuf heures. Allait elle y aller ? Allait elle essayer de l'oublier ? Elle ne savait pas. Durant un bon moment, elle était allongée sur le tapis, près du feu, la tête sur les genoux à Harry qui lui caressait les cheveux, Ron allongé près d'elle, l'entourant de ses bras. Elle était bien, triste mais bien.

Tout à coup, c'est comme si son deuxième esprit prennait de nouveau de contrôle. Elle se leva sous les regards d'incompréhension de ses meilleurs amis. Elle parvint à murmurer un 'je reviens' et sortit. Elle se dirigea alors vers le rez de chaussé, puis vers le parc, puis vers le grand chêne. Elle arriva à regarder sa montre : dix neuf heures moins cinq. Ses jambes l'arrêtèrent devant l'arbre. La nuit était déjà là. Il faisait noir, aucune lumière, rien. Elle attenda alors, ne pouvant plus bouger, face au chêne. Soudain, elle entendit des pas. Il n'y avait pas qu'une seule personne, elles devaient être deux, peut être tois, elle n'en savait rien. Puis une voix lui parla :
- Bonjour belle Hermione. Alors, comme ça, tu as consenti à venir à mon rendez-vous.
- Mal...
- Oui Hermione, c'est Malefoy ton admirateur, épatant non ? fit une voix féminine qui n'était pas inconnue à Hermione.
- Cho Chang. Que me vaut ta visite ?
Elle réussit à se retourner, pousser par le second elle. Elle parvint à distinguer Drago Malefoy et Cho Chang, un sourire malvayant à leurs lèvres. La Serdaigle s'avança vers Hermione et lui dit :
- Tu vois Granger, je n'étais pas à Serdaigle pour rien ! Et oui, nous avons de la suite dans les idées pour de simples élèves n'est-ce pas ? Comme ce plan, hein Drago ?
- Quel plan ? Qu'avez vous encore cococté ?
- Patience Granger, ou belle Gryffondor.
- Malefoy, arrête de prendre cette voix sensuelle ! On doit lui expliquer qui à tuer la jeune Weasley.
- Quoi ? VOus savez qui c'est ?
- Oui Hermione, nous savons depuis le début.
Cho avait pris une voix enfantine. Hermione avait le regard enflammé, haineux. Ce fut Malefoy qui reprit.
- Oui magnifique jeune femme, l'assassin n'est autre que ... TOI !
- NON !
Le cri d'Hermione déchira le ciel, fesant s'envoler tous les oiseaux nichés dans le coin, effrayant les animaux de la forêt. Des larmes naissèrent aux coins des yeux de la jeune Gryffondor.
- Comment, s'englota t-elle.
- C'est simple Granger, tu es aussi facile à manipuler qu'une simple orchidée.
Sur ce, elle éclata d'un rire diabolique. Malefoy était calme, il regardait la scène tel un spectateur. Hermione, elle, ne pouvait toujours pas faire le moindre mouvement, n'ayant toujours pas repris le contrôle d'elle même.
- Laisse moi t'expliquer depuis le début, peut être comprendras tu mieux ! Tout à commencer à la fin de votre cinquième année. Harry et moi ne sortions plus ensemble mais je l'aimais toujours et je vous voyez, toi et la petite Weasley se raprochaient de plus en plus de lui. Je suis sortie avec bien des garçons mais celui que je voulais était encore Harry. Jamais je ne l'oubliais malgrès mes nombreuses conquêtes. Un jour, j'ai reçu une lettre et ... une orchidée, ce qui m'a donné une idée. C'était à la fin de l'année dernière. L'idée qui était née était, comment dire, diabolique ! Mais il me manquait deux chose : la première, à qui jouer le mauvais coup, la deuxième, qui allait m'aider. Mais à la fin des vacances, j'ai trouvé ma victime et la personne qui pourrait et voudrait me donner un coup de pouce. Ainsi, j'ai envoyé un hiboux à Drago ci-présent qui a accepté avec joie.
- Avant que tu continues, coupa Hermione, quel était le but ?
- Pourquoi ? Parce que je voulais faire souffrir Harry, toi et la petite Weasley.
- Et pour quelle raison ?
- Parce que toutes les fois où mon regard se posait sur lui, où son odeur parvenait jusqu'à mon nez, où mon oreille entendait sa voix, lui regardait ailleur, souvent vers toi et la rouquine. Une jalousie naquit alors envers vous dux. Harry, lui, c'est pour ne plus m'avoir adressé la parole, ni même un regard. Donc pour reprendre mon récit que tu as si poliment interrompu, j'ai envoyé un hiboux à Drago. Il était tout à fait d'accord, n'aimant ni Harry, ni toi. La rouquine, c'était juste mon idée ! Le plus dure a été d'ensorceller l'orchidée. C'est une fleur d'une rare pureté. Pour la lettre, Drago était très imaginatif. La colombe est à moi donc aucune difficulté. Comme tu dois t'en douter, c'est un sort d'obéissance que j'ai lancé sur les orchidées. La première était censée te faire tuer Ginny Weasley, la seconde, te faire venir ici, sachant que tu ne le fairais pas de toi même, surtout le jour de son enterrement. a troisième et dernière sera destinée à faire beaucoup de mal à Harry.
- Quelle troisième ?
Cho sortit une autre fleur de sa robe et la mit sous le nez d'Hermione.
- Celle ci Granger. Et elle te fera lancer le sort de Doloris sur ce cher Harry. Petite idée de Drago et je dois avouer qu'elle ne me déplait pas !
Elle rigola telle une folle histérique assoifée de vengeance. Elle mit l'orchidée dans la poche d'Hermione, à la place de la deuxième et ce n'était plus un sentiment de contentement qui l'envahit mais une envie d'ultime vengeance.
- Et Granger, pas un mot de nous, hein ?
Et elle se remit à rire. Malefoy affichait un visage satisfait. Il s'approcha d'Hermione et lui vola un baiser. Elle fut alors délivré de son immobilité et n'eut même pas le temps de faire quoi que ce soit que ses jambes l'entrainèrent vers le château. Elle pleura alors à chaudes larmes, priant Merlin que tout cela ne soit que cauchemar.

Elle monta les marches, les larmes roulant sur ses joues. Elle voulait crier, dire ce qui ce passait mais rien, aucun mot ne sortait. Son second elle prenait le dessus, le pouvoir de l'orchidée se faisait plus fort chaque instant. Hermione n'en pouvait plus. Elle était en train de réaliser que son rêve, la nuit du meurtre, était en faite la réalité. Elle comprenait aussi qu'elle allait lancer le Doloris sur son meilleur ami. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas, c'est d'ailleur pour cela qu'il y avait cette maudite orchidée. Et elle continuait à gravir les escaliers, les étages. Il était maintenant vingt heures trente. Elle entra dans la salle commune des Gryffondor. Elle pleurait encore, toujours et probablement à jamais. Harry et Ron était les deux seuls personnes de la salle. Ils étaient sur le même canapé que d'habitude. Ils se retournèrent à l'entrée d'Hermione. Celle ci murmura :
- Désolée Harry, je n'ai pas le choix. Endoloris.
Le sort frappa Harry qui se tordit de douleur. Ron ne savait quoi faire. Il se jeta alors sur Hermione, rompant le lien. Hermione se cogna la tête et s'évanouit.



Hermione ne se souvint de rien à partir du moment où elle a quitté le parc. Elle sait juste qu'elle a été emprisonnée pour meurtre et pour avoir lancé un sort impardonnable dont elle n'a aucun souvenir. Elle était dans sa celule d'Azkaban, se remémorant ces souvenirs à chaque arrivé d'un détraqueur. Elle passait ses journées les yeux rouges, ne pouvant plus pleurer, ne pouvant plus dormir. Les souvenirs la traquait sans cesse, ne la lachait pas tant qu'un cri perçant ne résonnait.

Un jour, on la retrouva, allongée par terre, la peau terne, le dernier plateau repas encore plein, un parchemin et une plume, surement donnés par un garde, à ses côtés. Sur le parchemin était écrit :

A cause d'une orchidée,
Cadeau empoisonné,
J'ai fait mourrir,
J'ai fait souffrir.
Jamais je ne me le pardonerai
Jamais je ne l'oublierai.
C'est un souvenir
Jusqu'à la fin graver
Je veux en finir
Et abandonner.

J'ai déjà tout perdu,
Ma famille, mes amis,
Ma fierté, ma vie.
Tout ça pour avoir cru
Une lettre reçu.
Et sous le sort,
Je n'ai rien pu
J'en pleure encore.

Merlin, je vous en pris
Faite que ma vie
Soit fini,
Et mon âme parti.
Que mon souffle s'éteigne,
Que la mort en moi reigne,
Que mon corps saigne,
Que mon coeur et le néant s'étreignent.

Je dois partir.
Je veux découvrir
Si l'au-delà
Est fait pour moi.
Je sais que la vie
Est pour moi finie.
Je suis au fond du gouffre
A cause d'un sortilège
Je pleure et je souffre
A cause d'un manège.

Merlin, accepte mon esprit
Qui est encore saint
Accepte la fin de ma vie
Tends moi une main.
Adieu les vivants
Un dernier signe en partant :
Mon plus beau sourire
Avant de partir.


Ainsi, Hermione Granger fut décédée dans sa cellule d'Azkaban laissant derrière elle une famille détruite, des amis désemparés, un monde dans l'incompréhension.

FIN

Voilà chères roses noires, vous avez ici même un extrait de mes nombreuses fictions tragiques ... Bientôt je reviendrai avec d'autres ...

Ainsi, peu à peu, la bibliothèque se remplit de parchemins ...

ma chère rose ce texte est magnifique bravo

Et bien dis donc ! Cela montre que les roses ne sont pas les seules fleurs diabolique !
J'ai été surprise de voir Cho Chang dans le complot au début, puis j'ai vite compris, c'est une bonne idée de fiction, tragique certes mais bien !
J'ai bcp aimé !
Aussi très joli poème à la fin ! Mais c'est bizarre qu'elle n'ai pas essayé de clamer son innocence et de prouV la manipulation ! Erf v_v
En tout cas c'est vraiment bien, bravo ! Encore un beau livre dans les étagères de notre bibliothèque !

Merci beaucoup ! Je finis mon sac et j'en mets une nouvelle, promis !

Mais c'est normal que j'ai l'impression d'être la seule à remplir cette majestueuse bibliothèque ?

bah n'étant pas écrivain je ne remplirais pas la bibliothèque désolé les filles mais quand ma fic aura avancer ok pas de problème

Bon ben je vais vous faire part d'une autre fic du nom de "La vie est une rose dont chaque pétale est un rêve et chaque épine une réalité". Le titre est avant tout une citation, ma préférée par ailleur et je trouve qu'elle colle au texte, enfin bref, j'arrête de parler et rajoute un parchemin aux étagères de ce magnifique temple ...




Le vent souffle, les flocons commencent à tomber. Nous sommes un jour d'hiver, de Janvier plus précisément. Je suis dehors, en haut de la tour d'Astronomie, pensant à ma vie désastreuse. Il doit être dans les environs de minuit. Je suis en chemise de nuit, j'ai la chair de poule mais ce n'est pas grave, le froid n'est rien comparé à ma douleur. La mort et la trahison se sont emparées de mes jours, de mes nuits, de mes pensées comme de mes rêves. Je n'ai plus qu'une envie : me sentir voler du haut de cette tour et d'en finir avec cet enfer qui n'en finit pas. Je ne sais pas si c'est le fait que Voldemort soit revenu voici maintenant deux ans, mais Poudlard devient un lieu de complot, de haine, de trahison. Je suis l'une des victimes de la trahison, la haine mais aussi la mort et l'hypocrisie. Ce sentir poignarder dans le dos par ses amis est plus dur que tout au monde. La confiance est importante pour moi, ne dit on pas "une amitié sans confiance est comme une rose sans parfum" ? Mais "la vie est une rose dont chaque pétale est un rêve et chaque épine une réalité". J'en ai vécu la preuve. Si ma vie était représentée par une rose, celle ci n'aurait plus aucune pétale, elle serait parsemée d'épines de toutes parts et elle n'aurait plus ce parfum si embaumant que tous malheurs sont oubliés lorsqu'il est ressenti. Je m'approche de plus en plus des créneaux de la tour. Je vois le vide. C'est la tour la plus haute. J'aimerai, avant de sauter, me sentir libre, tel au oiseau découvrant pour le première fois le plaisir du vol. Il paraît que lorsque l'on vole, toutes les pensées les plus augures sont oubliées. C'est pour cela que je m'avance, je monte sur le créneau le plus proche. Il ne reste plus que le vide devant moi. Mais avant de sauter, je vais vous raconter une petite histoire, ou du moins, mon histoire. Ou devrais je dire, l'instant où tout à foirer dans ma misérable vie.

C'était il y a quelques mois maintenant, en Octobre, à Halloween. La Grande Salle était magnifiquement décorée, tous parlaient, mangeaient, buvaient, dansaient, rigolaient. Bref, le bonheur emplissait ce moment, cette fête, ce moment innoubliable. Harry, Ron, Ginny et moi, étions toujours tous les quatre. Soudain, les murs du collège tramblèrent. Tout le monde était appeuré, surtout depuis le retour de Voldemort. C'est dans une panique effroyable que les professeurs se dirigeaient vers les portes. Mais c'était trop tard. Une vingtaine de tête cagoulé, des Mangemorts, venaient d'entrer en ces lieux. Les professeurs firent pleuvoir toutes sortes de sorts, aidés par quelques élèves qui n'étaient pas figés par la peur. Le combat était rude. Des corps de Mangemorts tombaient mais également celui de certains professeurs, comme Sinistra ou encore Chourave. Mais le pire a été de voir Bellatrix Lestrange suivie de près par Lucius Malefoy s'avançait à grands pas vers nous.
- Alors bébé Potter, on s'amusait bien avec ses amis pour Halloween ? demanda la répugnante femme.
- Que voulez vous ? répondit froidement Harry.
- Tu le sais ce que je veux. Je veux ta mort ! réplique la Mangemort et elle et Malefoy père se mirent à rire d'une voix stridant et presque diabolique.
Bellatrix leva sa baguette vers Harry tandis que Lucius levait la sienne vers Ginny, Ron et moi. Soudain, Bellatrix lança le sort mortel vers Harry mais Ron, dans un mouvement rapide et protecteur, se plaça entre son ami et la tueuse. Il fut alors frapper sur le torse par l'Avada Kedavra. C'était comme si le temps ralentissait soudainement. Je voyais le corps de l'un de mes meilleurs amis tombait au sol, innerte, sans vie. En quelques seconde, je ne sais par quelle miracle, il n'y avait plus aucun Mangemort. Tout le monde regardait le corps de mon ami. Ginny, Harry et moi pleurions au dessus de l'abdomen de Ron. C'était invraissemblable, Ron s'était mis devant Harry pour le sauver et était mort à sa place. Voici le début de mes malheurs. La mort s'était emparée de mes pensées. Au début, je pensais à le rejoindre dans l'au delà. Mais grâce à mes deux autres amis, je décidai de rester encore un peu, ils avaient besoin de moi. Pendant longtemps, je pleurais toutes mes nuits, ne voulant craquer devant Ginny et Harry. Peu à peu, je tombais amoureuse du dernier de mes meilleurs amis. Il était tellement attentionné envers moi. Je me confiais à Ginny qui disait me comprendre. Elle me disait ne plus l'aimer et que je pouvais tout lui dire sans avoir peur de ses sentiments.
Seulement, vint le jour où le second malheur s'abatit sur moi. Ce n'était d'ailleur pas un jour mais une nuit. Ce soir là, c'était celui de Noël. On était monté se coucher tôt. Puis, je me réveillai au beau milieu de la nuit avec une envie de prendre l'air. Je sortis alors de mon dortoir et avant d'arriver tout à fait dans la salle commune, j'entendis des voix.
- Ne t'inquiète pas Harry, je lui ai dit que de toutes façons, je ne t'aimais plus. Je ne veux pas la blesser. Elle a assez souffert avec la perte de Ron.
C'était la voix de Ginny. L'autre, c'était celle de Harry et il lui répondit :
- Je comprend Ginny, mais si elle apprend que l'on est ensemble depuis un moment, elle t'en voudra autant à toi qu'à moi.
- Je sais mais je ne veux pas lui faire du mal. Même si c'est à moi que ça fait mal de lui mentir.
Sur ce, Ginny et Harry s'embrassèrent. J'en fut dégouter et retournai le plus vite possible dans ma chambre, pleurant. La trahison et l'hypocrisie venaient de frapper et de frapper fort. Je ne leur parlai pas de ce que j'avais entendu.
Enfin, vint la haine. Celle ci se faisait de plus en plus forte. Petit à petit elle prit le dessus. De la haine, j'en avais à revendre. De la haine, envers qui ? Envers quoi ? Je dirais envers pratiquement tout et tout le monde. A commencer par Voldemort qui était le coupable de mon chagrin, Bellatrix Lestrange qui m'avait enlevé mon meilleur ami, les Serpentard, tous des Mangemorts en herbe qui ne perdent pas la moindre occasion pour remuer le couteau dans la plaie qui n'arrive pas à se refermer, Harry et Ginny qui se cachaient encore et se foutaient bien de ma guele. Puis aujourd'hui arriva. J'en avais plus que ras le bol. Toute cette souffrance en cet endroit, toute cette tristesse, tous ses mensonges et j'en passe. C'est alors que j'avais pris ma décision : rejoindre Ron. Avant de descendre de ma chambre, j'ai écrit une lettre. Je m'en rappel comme si je l'avais apprise par coeur. En voici les mots :

"Voici ma lettre d'adieu. Effectivement, j'ai pris ma decision et elle est irréversible. J'ai passé de superbes moments avec vous mais depuis la mort de Ron, ma vie n'est que le théâtre de l'ennuie, l'hypocrisie, la trahison et la haine. C'est pourquoi, je pars retrouver l'âme de celui que j'ai perdu quelques moi plus tôt. Je voulais vous dire que jamais je ne vous oublierais.
J'ai toutefois quelques mots pour chacun d'entre vous, je n'aurais jamais été capable de vous le dire en face et puis ne dit on pas "écrire c'est hurlé en silence" ?

Ginny, pour toi, je n'ai que cette simple citation mais elle veut dire beaucoup : "la franchise ne consiste pas à dire ce que l'on pense mais à penser ce que l'on dit".

Harry, pour toi aussi, je n'ai que cette citation qui en dit beaucoup sur mes sentiments : "donner amitié à qui veut amour c'est donner du pain à qui meurt de soif".

Ma vie fut détresse
Suivie par tristesse
Mais dans l'au-delà
Je serais dans ses bras
A attendre votre heure
En attendant que bonheur
Prenne place dans votre coeur
Remplaçant ce malheur
Que ma mort créé
Mais à jamais
Je penserai à vous
Je penserai à nous
Et à jamais
Je vous aimerai.

Voilà. Mes adieux se terminent sur ces quelques mots."

Ils découvriront la lettre surement demain, dasn la matinée. Mais je suis là, entre le néant et le sol de la tour d'Astronomie, le vent se fesant de plus en plus fort, les flocons de neige se fesant plus rare. Je sais que dans quelques instants, je serai sur ce tapis blanc. Je prends mon courage de Griffondor à deux mains. Je m'élance alors du au de la tour. Il est vrai que l'on se sent libre dans les airs. Je sens les malheurs de ma vie me quittait. Le temps est long. Mais je vois le sol se rapprochait de plus en plus. Il ne me reste que quelques secondes. Ma vie part, mon âme me quitte, mon conscient s'éteint, mon coeur s'arrête. Je vois de la lumière blanche. Je vois quelque chose bouger, ou plutôt quelqu'un. Ron vient me chercher.

Je vais vivre heureuse main dans la main avec mon meilleur ami.

FIN

Comme vous l'aurez remarqué mes chères roses, je mets souvent des poèmes dans mes fics ... C'est une des particularités de mes histoires

et oui c'est vrai tu met souvent des poème j'avais remarquer lol et j'aime beaucoup d'ailleur

Merci beaucoup Emerita !^^ Allez, pour te faire plaisir et encore plus enjoliver les vides étagères du coin, je t'en mets une autre :

Je t'ai aimée

Que m'ait il arrivé ? Que t'ait il arrivé ? J'ai renoncé à tout pour ton amour. Mon père m'a un jour dit : "Fils, si tu a une quelconque aventure avec une sang de bourbe ou une fille d'amoureux des moldus, je ne te reconnaitrais plus". Et c'est pourtant ce qui est arrivé. J'ai été renié de ma famille. Mon père ne m'a plus donné d'argent, ne m'a plus parlé, ne m'a même plus regardé. Quant à ma mère, trop lâche pour dire à mon père ce qu'elle pensait, elle a du faire comme lui. Digne d'une véritable Serpentard qu'elle était. J'ai également dit adieu à tous mes amis pour toi. Je me les ai suis mis à dos; tous, un par un. Tu étais mon seul bonheur, ma seule raison de vivre, d'être sur Terre et de respirer. J'étais l'homme le plus heureux lorsque je ne croisais si ce n'était qu'un seul de tes regards, mais tes yeux, remplis de toute la tendresse qu'une femme puisse avoir, ça ne vaut même pas toutes les richesses enfouient dans ce monde. Comment te dire tout le bonheur que mon coeur contenait lorsque tu étais près de moi, me regardais, m'enlaçais, m'embrassais ? Je ne puis expliquer toute la joie, toute l'euphorie qui m'emplissait lors de ces moments. Mais que s'ait il passé ? Je ne sais pas. Du jour au lendemain, tu as été plus distante de moi. Tu me regardais moins avec tendresse et amour. Je pensais que ce n'était peut être que passagé mais non, ça a continué, empiré même. Ce jour là, je m'en souviendrai toujours. On avait emménagé depuis combien de temps ? Trois, quatre mois peut être ? Et ce jour là, je rentre à la maison du boulot. Je me disais : "Drago, tu as passé une journée merdique mais au moins, les bras de ta chère dulcinée va te réconforter !" Tu parles. Ce que j'ai vu a été la chose qui m'a tué. Lorsque je t'ais aperçue, sur le canapé, à demi dénudée, en train d'embrasser mon ennemi de toujours, j'ai cru que ma vie s'arrétée. Pourquoi Potter ? Pourquoi ne pas avoir été sincère envers moi ? Certes, je n'aurais pas compris, mais je ne serais pas là en ce moment. J'ai tout quitté pour toi, mais qu'as tu fait pour moi ? Rien, je ne t'ai jamais rien demandé. J'aurais juste aimé que tu sois franche. La franchise et le courage, ne sont elles pas les deux vertues de Griffondor ? Appparemment, ces deux qualités ont seulement été des options pour toi. Et les petits mots tels que "Je t'aime", "Tu es ce qui m'est arrivé de mieux", "Jamais je ne pourrai vivre sans toi", tous ces petits mots, ces preuves d'amour, n'étaient ce que du vent ? Ce soir là, je suis parti, furieux. J'avoue que je n'aurais jamais du faire ce que j'ai fait, mais ce n'est pas comme si j'avait tué un homme, je n'en aurais pas été capable. En tout cas, je me suis bien défoulé. Avoir mis cette forêt à feu et à sang, c'est tout ce que mon ancien coeur de pierre, que tu as réussi à dompter, a pu faire. Maintenant, je n'attends qu'une seule chose, une chose qui me libèrera. Je sais que je suis fou d'être retourné auprès du maitre de mon père, je sais qu'il va vouloir me tuer pour trahison ou quelque chose dans le genre. Mais je sais qu'une fois mort, je ne vivrais plus cette enfer qui me pourrit la vie jour après jour depuis le soir où tu m'as détruit. Je suis tellement perdu dans mes pensées et questions que je n'entends personne arrivait mais mon oreille a aspiré un son, un son qui me délivrera à jamais : Avada Kedavra. Je sens mon corps s'alourdir, mes yeux se ferment malgrès moi. Je touche le sol, mon esprit s'évade et mes dernières paroles sont :

FIN

très très jolie ma soeur

Merci beaucoup émérita ! Et rien que pour le fun du remplissage de bibliothèque, encore un !




Drago Malefoy entra dans la chambre de sa mère, récemment décédée. Il était vétu de noir, les obsèques venant de se terminer. Il n'avait jamais préter beaucoup cas à sa mère, peut être par peur de son père, peut être parce qu'elle était d'une rare discrétion. Il se dirigea vers son coffre. Il voulait se remémorer l'odeur, le visage, la douceur de cette femme. Quand il était jeune, elle le berçait, elle l'aimait et ça se voyait. Les années passèrent il l'oublia et, comme les autres, n'y préta plus attention. Elle faisait comme partie du décor, un élément de son environnement. Il ouvrit la petite malle en bois. Là, il trouva une longue étoffe de couleur bleu ciel où était brodée "Drago" en couleur plus foncée. Il y avait également divers flacons de parfum, des albums photos, des bijoux d'or et d'argent, un sac de velour et un cahier. Drago le prit et ce mit à le feuilletter. Il semblait que c'était un journal intime, du moins, ça y ressemblait. Il l'ouvrit à la date du 1er Novembre, deux mois auparavant. L'écriture était noble et soignée, d'une grande finesse et gracieuse, tout comme sa mère.

Cher journal,
Nous voici au 1er jour de Novembre. La fraicheur s'installe mais je ne la sens pas. Les coups de Lucius sont de plus en plus forts comme s'il avait un soudain envie de se défouler. Comme par azard, c'est moins qui le paie. Mais j'ai l'habitude. Je ne suis que souffre douleur ici. Personne ne remarque ma présence, même pas mon fils, Drago. Lorsque je pense à lui, je regarde l'étoffe que j'ai faite pour lui, à sa première entrée à Poudlard. Je n'ai jamais eu le courage de lui donner. Cette étoffe est le seul objet que j'ai à son effigie. Je pleure à chaque fois que je la vois. Mais elle me réchauffe le coeur quand je pense qu'enfant, il remarquait ma présence. Mais il m'a tant oublié.
Je dois arrêter d'écrire, Lucius m'appelle de l'autre côté de la porte. Je ne veux pas qu'il te découvre.
Narcisse aux pétales déchirés.

Drago regarda une nouvelle fois l'étoffe. Il la serra contre son coeur, se leva et, avec le journal, partit sur le lit de sa mère défunte. Il tourna pages après pages, lisant jour après jour les malheurs de sa pauvre mère. Elle souffrait de son père, de lui, de tous. Personne ne la voyait, ne lui parlait, ne lui souriait. Elle se sentait seule, ayant pour seule compagnie les larmes abondantes qui coulaient à chaque morceau de coeur brisé. Drago pensa que sa mère n'avait pas eu une vie digne d'elle. Après maintes pages tournées, une lui attira l'attention. Elle était écrite avec difficulté, les lettres à moitié effacées, probablement par des larmes.

Cher journal,
J'ai du mal à écrire, à respirer. Lucius m'a une nouvelle fois frappée. Ma peau est bleue à quelques endroits, il m'a également lancé le Doloris. Pourquoi moi ? Je souffre de plus en plus. Je me demande encore comment je peux être toujours là après les coups que j'ai pris, la vie que j'ai enduré. Et Drago qui ne me parle toujours pas, qui ne me voit pas. Merlin, je vous en pris, aidez moi.

Cette page n'était pas signée, peut être un manque de temps, ou de force. Drago sentit de la fureur et de la haine l'envahir, à la fois contre son père mais aussi contre lui-même. Sa mère n'avait pas mérité une telle vie.
Sur une autre page était inscrit :

Cher journal,
Lorsque Lucius est sorti (affaire de Tu-Sais-Quoi), je suis allée chez un Magicodoc. Je me sentais vraiment mal, la tête qui tournait, des vomissements, je crachais même du sang. Le Magicodoc m'a annoncé que c'était du à des sorts à répétissions ou des coups violents. Je sais que c'est les deux mais je ne lui en ai rien dit. Il m'a prévenue que je peux en mourrir. Crois-tu que Lucius irait jusqu'à me tuer ? Je sais qu'il en serait capable. Peut être connait-il cette maladie. Je n'en sais trop rien.
Je te laisse, je ne me sens pas trop bien.
Narcisse aux pétales déchirés.

Alors comme ça, Narcissa Malefoy avait une grave maladie et elle n'en avait rien dit. Drago ressentait de la pitié mais surtout de la peine envers cette femme qu'il n'avait que trop peu connu. Dans d'autres pages, elle racontait le développement de cette maladie, et Lucius qui continuait de la tuer à petit feu.

Cher journal,
J'aimerai être un oiseau, m'envoler très haut, partir et voyager, découvrir et virvolter, être loin d'ici et des coups de Lucius. Je souhaiterai être libre et pouvoir sentir la fraicheur de ce vent d'hiver, pouvoir chanter dans le silence de l'aube. Je voudrais ne plus être Narcissa Black Malefoy, femme d'un ogre, mère d'un ignorant, parente de la cruauté. Mais ce jour là viendra dans très peu de temps. Au rythme des coups, ma vie me délaisse. Je ne peux lui en vouloir.
Narcisse aux pétales déchirés.

Une colombe était dessinée près du texte. Mais la page suivante attira son attention.

Cher journal,
Je vois ma vie défilée. Déjà, me demanderais-tu si tu pouvais parler. Il est vrai que cela ne fait qu'un mois que je suis allée voir le Magicodoc. Nous sommes le 12 Décembre. Je ne sais même pas si je tiendrai jusqu'à Noël. A chaque coup, un souvenir me revient, soit de mon enfance, soit de mon adolescence et de mes jours d'adultes. Ils peuvent être avec Bellatrix ou Andorméda, Père ou Mère, Lucius ou Drago. Crois-tu que c'est normal ? Je commence à avoir peur, non pas de la mort mais j'ai peur. A ton avis, qu'y a t-il après la mort ? Le néant ? La réincarnation ? Le paradis ? L'enfer ? Dans tous les cas, se sera mieux qu'ici. Je crache plus de sang jour après jour, personne ne remarque. Je ne mange plus non plus, je n'ai pas assez de force. La mort arrive, je la sens.
A demain si je suis encore parmis les vivants.
Narcisse aux pétales déchirés.

Drago commençait à avoir des larmes qui perlaient au bord de ses yeux. Il était en train de lire les derniers mots de sa mère. Au début, il ne savait pas comment elle était morte, son père lui avait juste dit qu'il l'avait retrouvée ainsi. Drago ne savait même pas que son père battait sa mère. Il en était répugné, dégouté. Une vague de haine l'émergea. Il lut l'ultime page de Narcissa Malefoy.

Cher journal,
Je suis consciente que c'est la dernière page que j'écrirai. Demain, je ne serai plus de ce monde. Demain, Lucius portera sur moi, le coup fatal. Je le sais, je le sens. J'espère que mon fils te découvrira et comprendra que son père n'est pas un homme bien, qu'il n'a jamais aimé sa femme, qu'il n'a pour coeur que de la roche dure et impénétrable. Une Narcisse va fanner. Y aurait-il quelqu'un à mon enterrement ? Il est possible que non. Mais après tout, je n'en ai que faire. Je ne regretterai de cette vie que le fait que mon fils ne m'ait pas réellement connue mais je ne peux rien y changer. Sait-il au moins qui j'étais ? Sait-il au moins que je l'aimais ? Sait-il au moins que je souffrais ? Je n'ai aucune réponse à apporter à ces questions. De toute façon, le jour de ma mort est celui où j'ai épousé Lucius Malefoy.
Je ne te dis pas à demain cher journal, je te dis adieu. Tu auras été mon seul confident en acceuillant la pointe de ma plume, mon encre et mon écriture. Je t'en remercie.
Narcisse aux pétales fannés.

Drago pleura à chaudes larmes. C'était les dernières lettres de sa mère. Elle avait eu raison, le lendemain, Vendredi 14 Décembre, elle avait sombré dans le chaos, l'ange de la mort l'ayant emportée loin de ce monde. Drago venait de comprendre que la femme qui l'avait mis au monde n'était pas morte naturellement mais sous les coups de son propre mari. Elle n'avait rien dit, était restée discrète. Drago fut toucher, sa mère l'aimait. Il s'en voulut de n'avoir jamais eu l'audace de lui parler, de lui sourire, il avait eu peur de son père qui lui avait toujours appris que l'amour était la faiblesse de l'Homme. En réalité, l'amour est la plus grande force qu'un homme ou une femme puisse avoir. Drago comprit à la lecture de ce journal que sa mère était restée en vie pour lui. Malheureusement, son père avait détruit le peu d'espoir qu'elle avait encore en elle et l'avait tuée à petit feu.

FIN

Voilà, j'avais envie d'écrire sur Narcissa ... Et puis les dates ne sont pas des dates au azard ...

Bref, un parchemin en plus dans la communauté des roses noires ...

moi je les ai deja lu mais je les aime beaucoup bravo très jolie

Oui Emerita, tu as lu pas mal de mes fics ... Je te remercie de toujours autant apprécier ! Ca fait chaud au coeur d'une petite rose pleins de tristesse ...

Prend Emerita dans ses bras pour un gros calin

tapote le dos de larme et lui dit soit pas triste ma ptite soeur on est la pour toi nous

Oui je le sais bien mes soeurs mais que voulez vous ... J'ai eu une récente peine de coeur mais ... je suis prête à me réamuser !

t'inquiète pas avec nos amis les demons on va s'amuser lol

Ben ouai ! mais en attendant, je pars pendant trois semaines et je reviendrais en plein forme et avec pleins de nouveaux parchemins pour décorer les murs de la bibliothèque !

Mais oui mon ptit pétale !! Il ne faut pas se laisser abattre par des vilains garçons ! C'est pour cela que les roses noires ne les laisse pas rentrer dans leur temple, mwahahaaa !!
Je suis sure que tu vas encore nous écrire des choses merveilleuses !! Comme tout ce que tu as déjà posté !

Merci beaucoup chère voleuse, c'est un honneur pour moi de voir mes écrits tant appréciés ...

Pour les garçons, j'ai bien l'intention de ne plus me laisser entrainer dans ce que j'ai vécu ... Bref, je ne veux pas embéter mes soeurs avec ma vie ! Dès que je reviens, je rentre directement au temple pour vous faire part de mes nouvelles histoires et poèmes !

Bisoux à toutes magnifiques roses et merci ...

Cela fait un moment que je n'avais pas faite de fics mais là, c'est un défi d'une amie extérieure au temple. On a tapé un délire sur des petits chapeaux, le Choixpeau et j'en passe. Bref, j'ai retranscrit à ma façon tout ceci pour en former une petite histoire. Ma chère Blacky, voici l'histoire dont je te parlais, mes soeurs, j'espère que vous vous amuserez à la lire autant que moi pour l'écrire !



Dans le collège de sorcellerie Poudlard, il fallait bien assurer la descendance du légendaire Choixpeau Magique ce dernier se faisant bien vieux de plusieurs siècles maintenant ... Ainsi ont été créés les enfants du Choixpeau. On en compte quatre : Chapix, Chipo, Oim et Map. Les quatre petits chapeaux sont de vrais canaille et passent leur temps à se disputer. Trois élèves au azard ont été choisis pour que les petits du Choixpeau s'entrainent. Les élèves en question furent un certain blond, prétencieux du nom de Drago Malefoy, une brune, asiatique à l'air de cruche nommée Cho Chang et une fille à la grosse tête, Hermione Granger. Le choix de maison différente était fait exprès, pour que les petites répliques du Choixpeau ne disent pas toujours la même et pour que vraiment, ils essaient d'entrée dans les pensées et la conscience des cobailles. Ainsi, le professeur Albus Dumbledore, vieux dégénéré d'on ne sait quel âge et Directeur de la vieille école Poudlard, a fait entrée les quatre crétins qui ont acceptés de passer ce test soit pour louper des cours (Drago), soit par loyauté envers le collège (Hermione), soit parce que l'élève ne savait même pas en quoi cela consistait (Cho) dans son bureau où siégaient les petits chapeaux et leur paternel. Dos au bureau directorial, étaient installés trois fauteuils. Hermione, Drago et Cho s'y installèrent mais avant le début, quarante minutes s'écoulèrent parce que Drago ne voulait pas être entre les deux filles n'y à côté de Hermione, cette dernière ne voulait pas être entre Drago et Cho et surtout pas à côté de Cho et dans tous ça, l'asiatique c'était endormie. Pendant ce temps, Chapix, Chipo, Oim et Map s'amusaient à aller sur la tête d'Albus et à dire tout haut ce qu'il penser : "J'aimerai bien manger une glace au poireaux", "14 fois la racine carré du cube de 9533 moins les carottes qui sont encore dans ma chambre, diviser par le périmètre du cube de l'aire de pi fois 476, ..., j'en étais où ?", "Et si je redécorais mon bureau en vert pomme et jaune banane ? Tiens, j'ai envie de banane, ou bien de kiwi, ah non ! J'ai envie d'ananas !" ... Lorsque tout le monde était réveillé et conscient de se qui se passer, Dumbledore fit encore l'un de ses discours soporifiques que je n'écrirais pas de peur de vous endormir. Au bout d'une demi heure où Albus parla seul, sans auditoire, pas même Hermione. Les trois mots suivants mirent fin à cet instant d'endormissement : "Nous allons commencé !"

Le premier a commencé fut Chapix. Il alla se placer sur la tête de Drago et médita ... une minute ... deux minutes ... cinq minutes ... quinze minutes ... une heure. Enfin une réponse : Gryffondor. Hermione fut prise d'un fou rire incontrolable, Cho dormait et Drago devint vert de rage. Oim et son oeil vif dit :
- Je ne sais pas quoipour but je pense pas que t'ai pas tord ...
Mais Dumbledore sortit les frères de Chapix pour qu'ils ne découvrent pas les réponses par déduction et laissent tranquille le petit chapeau qui tentait de découvrir les maisons des trois cobailles. Ainsi, Chapix passa sur la tête de Cho. Le temps fut heureusement plus court mais pas suffisament car il mit cinquante cinq minutes et tout ça pour dire ... Serpentard.
- Il avait au moins les trois premières lettres de vrai, argumenta son père.
Enfin, il passe sur Hermione. Là, il n'hésita que très peu et annonça :
- Serdaigle !
- C'est vrai que j'y avais pensé et qu'elle y aurait été bien mais ce n'était pas sa place. Désolé Chapix, tu ne seras pas l'héritier de la répartition !
Chapix, tout triste, sauta par la fenêtre. Le vieux fou et les deux jeunes filles naïves (Drago en a rien à faire !) courèrent pour regarder s'il ne s'était pas fait mal mais ils virent qu'il planait en douceur et aterrit lentement pour partir le plus rapidement possible en sautillant vers le grand portail qui menait à Près-au-Lard.

Quelques instants après, lorsque Cho et Hermione se furent réinstallées, Dumbledore fit entrer Chipo. Il se plia en tout sens comme s'il se préparait à une course et sauta d'un grand saut majestueux sur la tête du blond prétencieux. Il médita quelques minutes et annonça tranquillement ... Poufsouffle. Vraiment, Drago devait avoir un sacré bordel dans son esprit ! Drago passa ainsi du vert au bleu ... Puis Chipo passa sur Cho. Bizarrement, il annonça comme Chapix Serpentard. Papa Choixpeau commença à se poser des questions sérieuses. Deux de ses enfants contestent sont choix, aurait-il fait une erreur ? Puis il alla sur Hermione et en peu de temps annonça :
- Serpentard !
Ce fut au tour de Drago d'éclater de dire ! Il était plié en deux sur son fauteuil, passant du bleu au mauve, puis au violet foncé. Il fallut pus d'un quart d'heure pour que Drago retrouve son air et ses couleurs, encore quelques minutes de perdues.
- Chipo, je suis navré même si tu as été moins lamentable que Chapix, et c'est pas peu dire !, tu n'as aucune bonne réponse, tu es le maillon faible, aurevoir, annonça le père Chapeau.
Chipo sauta dans tout le bureau :
- Je n'aurais pas cette corvée !!! Chouette !!! Je suis libre !
Et il partit heureux par la porte menant dans les dédales du collège Poudlard.

Dumbledore le déjanté alla chercher le chapeau suivant : Oim. Dès son arrivée, il alla dessuite sur la tête de notre Serpentounet préféré.
- Pentardser mon pote !
Sans attendre la réponse de son père ou du "recteurdi" il alla sur la cruche Serdaigloise.
- Daigleser ma ptite dame.
Et rapidement, il était déjà sur la tête de l'intello Gryffondorette.
- J'te dirais Fondorgry ma poulette.
Albus s'approcha de Oim, pensif et lui dit :
- Euh ... Oim, tu as inventé de nouvelles maisons, ce n'est pas le but !
- Meuh non mon vieux, c'est du verlan, aprend à être jeuns man.
Dumbledore restait dans ses pensées. Le père Choixpeau dit alors :
- Oim ne c'est pas trompé Mr le Directeur, il a choisi les mêmes maisons que moi.
- Ah. D'accord alors.
Oim s'installa près de son père.

Le dirlo libéra enfin le dernier chapeau : Map. Celui-ci commença avec un grand :
- Bonzour tout le monde !
Ca promettait ! Il se croyait dans un spectacle ou quelque chose dans le genre. Une fois sur la tête de Drago il annonça quelques instants après :
- Ze sais pas pourquoi mais ze pense à ... Zerdaigle.
Effondrement et crise de fou rire bis pour Mlle Hermione ! Heureusement qu'elle s'en est vite remise ! Pour Cho Chang, il déclara :
- Ze pense plutôt à ... Poufzouffle.
Ce qu'il lui valut un regard bizarre et plein de haine de la part de la brunette. La réponse pour Hermione fut :
- Là, zézite ... Mais ze dirait Zerpentard !
Drago ne put s'en remettre et rigola de bon coeur.
- J'ai la cepla, j'ai la cepla !
Oim sauta partout et nargua Map.
- Bon et bien ... Merci chers élèves, vous pouvez retourner en cours.
Hermione regarda sa montre et répondit :
- Heu ... Excusez moi M. le Directeur mais il est plus de minuit, les cours sont terminés et nous avons raté le repas ...
- Bon et bien, allez dans vos tours communes respectives.
Les élèves, déçus de ne pouvoir aller manger un morceau, partirent chacun dans des sens opposés.

- Bon et bien, je pense que le poste est pour vous Mister Oim.
- Je le véssa !!!

Ainsi, le descendant du Choixpeau fut Oim ! Je ne vous raconte même pas les chansons de répartition qu'il créa et la surprise des petits nouveaux lorsque Oim leur disait le nom de leur maison en verlan.

Mais que furent devenus Chapix, Chipo et Map ? Chapix vit maintenant en Norvège, Chipo s'est fait écraser par un géant au Brésil (pensées à lui ...) et Map est devenu "mazicien".

Ainsi ce termine "La descendance du Choixpeau Magique".

Une nouvelle fic écrite hier soir :

Une étoile vient de s'éteindre dans le ciel.

Tu es dans les décombres, Lily. Tu es pâle, le visage plus blanc que jamais. Tes magnifiques yeux verts émeuraudes sont ouverts et tu as une expression de peur et de détresse sur ton visage, Lily. Les cheuveux en désordre, tu es là, devant moi, allongée sur le sol, morte. Mon ancien maître t'a tuée, oui Lily, mon ancien maître. Pour toi, je me suis rangé du côté de la lumière. Depuis bien plus longtemps que tu ne pourrais l'imaginer, je t'aime Lily. Le jour même où je suis entrée dans le camp du bien pour te retrouver, tu me quittes, Lily. Je me battrais contre les ténèbres, pour toi Lily, pour honorer ta pensée, je combattrai ce qui t'a assassinée Lily, parce que je t'aime.

Ton mari n'a même pas réussi à te protéger, tu aurais été à mes côtés, tu serais encore là. J'aurais choisi une véritable personne comme gardien du secret et non pas une ignoble vermine. Tu aurais pu être toi même le gardien du secret ou encore Dumbledore, mais pourquoi Pettigrow ? C'est peut être le Seigneur des Ténèbres qui t'a lancé le sort fatal mais c'est Pettigrow qui t'a tuée Lily.

Une étoile vient de s'éteindre dans le ciel, la belle Lily est décédée ce soir. Pour la première fois, je pleure, mes premières larmes sont pour toi Lily. Je ne t'avais pas près de moi, je n'étais pas l'époux que j'ai tant désiré être, tu me détestais peut être, je te répugnais surement même, mais je préférerais te savoir auprès de ce Potter encore vivante que là, allongée sur ce qu'il reste de ta maison, morte. La terre a perdu sa plus belle créature, les sorciers sont en deuil, Lily.

Tu n'as laissé sur ton passage que des larmes sur les joues de tes amis, de la profonde tristesse pour tout le monde, une déchirure dans mon coeur et un orphelin. Ton fils, Harry, est là, près de toi, qui pleure comme il n'en peut plus le père qu'il ne connaîtra jamais et la mère qu'il vient de perdre. Que dois-je faire Lily ? Dis moi ? Tu es partie bien trop tôt, pour ce monde, pour moi, pour ton fils. Si seulement. Si seulement j'avais pu être là et te protéger Lily, quite à mourrir pour toi, j'aurais au moins fait quelque chose mais je n'étais pas là, pas près de toi.

Je sais que ton fils trouvera son bonheur plus tard mais moi, je ne pourrais plus être heureux, pas sans toi Lily. Tu étais le plus lumineux de mes rayons de soleil mais mon astre s'est éteint avec toi. Je suis dans ce noir, perdu, en larme, déchiré par le remord de ne pas avoir été à tes côtés avant que tu ne partes loin d'ici et des vivants.

Je ne te promets rien Lily, je ne sais pas si je pourrais veiller sur Harry, il ressemble trop à son père mais ce qui est sûr c'est que si plus tard je croise ces yeux qui sont les tiens Lily, je penserai à toi encore plus que les chaques secondes de ma vie. Je t'aime Lily. Je te dépose une Lys dans les mains, je te ferme les yeux. Une dernière larme, un murmure et je m'en vais, emmenant avec moi ton fils et l'image de ton corps meurtri mais toujours gracieux et plein de beauté même dans la mort.

Pour toi, parce que je t'aime Lily.

FIN